L’intelligence artificielle : le collègue de l’année au bureau et dans le secteur de l’agriculture

Il est temps de tordre le cou à une idée reçue : l’intelligence artificielle (IA) n’est pas qu’un concept marketing de plus, mais un outil très concret qui peut dès maintenant faire une différence notable dans toute entreprise.

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Les concepts issus du monde de la technologie n’ont pas leur pareil pour devenir des termes à la mode très répandus. « Blockchain », « big data » et « intelligence artificielle » en sont autant d’exemples. Et bien que nous les utilisions à tour de bras pour légitimer un produit et en vanter la supériorité, rares sont ceux capables d’expliquer leur réelle signification.

L’IA, en particulier, revient dans toutes sortes de descriptions : des ordinateurs et des smartphones aux systèmes de grande ampleur. Ce terme est trop souvent entouré d’un certain mystère et, d’après mon expérience, il se manifeste pour beaucoup comme une grandeur indéfinissable et complexe dont il peut être difficile de percevoir la valeur et les avantages concrets. C’est regrettable, car l’IA constitue déjà un outil très concret et tangible, capable d’accomplir des tâches majeures dans une multitude de secteurs.

L’objectif consiste toujours à gagner en précision et en efficacité, quel que soit le secteur ou l’entreprise où l’outil est utilisé. Il ne s’agit pas de discréditer les collaborateurs ou de les rendre inutiles. Au contraire, l’IA doit être perçue comme un collègue numérique désireux d’aider le travailleur et l’entreprise.

Permettez-moi de le démontrer à la lumière de trois exemples réels tirés de secteurs où la technologie remplit déjà des tâches spécifiques aujourd’hui.

L’IA au bureau

Le bureau est l’un des endroits où l’IA aide déjà les collaborateurs à travailler plus efficacement, bien que peu de gens en aient conscience. Les efforts sont déployés en coulisse, notamment dans le domaine des suites bureautiques, capables de percevoir le contexte dans des documents, des e-mails, des feuilles de calcul et des présentations. Les programmes peuvent fournir une aide grammaticale efficace ou proposer automatiquement de créer des événements dans l’agenda d’un travailleur lorsque celui-ci envoie des heures de réunion spécifiques par e-mail.

L’IA dans l’industrie

Les avantages sont encore plus fascinants et plus évidents dans les environnements de production où l’IA peut apporter une contribution significative à la formation et au travail quotidien. Prenez les lunettes de réalité augmentée : la personne qui les porte peut voir une couche virtuelle d’objets physiques dans son champ de vision. Associées à l’IA, les lunettes peuvent ajuster les images virtuelles lorsque les objets physiques tournent ou pivotent. Le travailleur qui porte les lunettes peut alors utiliser les instructions virtuelles pour voir comment assembler deux pièces, par exemple. On pourrait comparer cela à un manuel papier pour le montage d’une armoire. Un manuel dont on n’a plus besoin : il est remplacé par des instructions virtuelles qui vous montrent comment assembler toutes les pièces jusqu’à ce que vous ayez entièrement monté l’armoire.

L’IA dans l’agriculture

Dernier domaine que je souhaite aborder : l’agriculture. On y utilise notamment l’IA pour analyser de grandes quantités de données sur tous les sujets : de l’état du sol à l’usure des machines. Les agriculteurs déterminent ainsi le moment idéal pour épandre de l’engrais et arroser, ou pour entretenir leurs machines. Ces informations leur permettent d’optimiser le rendement des cultures sans surcharger le sol. De même, la technologie peut aider à identifier des maladies dans un plus grand cheptel sur la base de l’analyse d’images vidéo.

Les possibilités ne se limitent évidemment pas à ces trois secteurs. Il s’agit juste de trois exemples clairs qui illustrent le potentiel et la diversité des applications qu’offre cette technologie.

La technologie est désormais suffisamment accessible sur le plan économique pour que même les petites organisations de pratiquement tous les secteurs puissent en tirer parti. Le tout est de se lancer et de prendre conscience que ce nouveau collaborateur électronique pourrait bien devenir le collègue de l’année.

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